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Le Black Noise was a duo formed by Olivier Borzeix (sauts, White Flower, Ste-Sophie, Hirilorn, Bowly) and James Schidlowsky. The technical definition of "black noise" does not exist, so we decided that it would be the opposite of "white noise". Very generally, white noise could be considered as being all human-audible frequencies in random fashion. So, we consider black noise as being no frequencies in a controlled manner. We interpret "no frequencies" as "no-input", i.e. we use no external sound sources other than what our machines produce. By connecting the output of a mixing console or computer into its input, a feedback loop is created, producing sound. The sound-manipulating machines are the sound source itself, their internal noise and the movement of electrons in the circuits.

Olivier worked with the digital side of things with a laptop, while James worked the analogue side using two mixers, several effects pedals, and equalisers. Each works with their own system of feedback loops. The two are then connected one into the other, forming another loop.

The sounds produced depends on so many factors that it is very difficult, sometimes even impossible to predict the sonic results. A large change in the sound could be provoked by a subtle parameter manipulation, or a drastic intervention could as easily produce no perceptible difference. Mastery of our instruments is perhaps an illusion, and we are constantly working in the moment. Nevertheless, we try to avoid the all-too-easy brutal noise (à la Japanese school), aiming for a calmer, more textured sound, but always with a dangerous edge.

The duo played live on two occasions in 2005, including Le Placard, as part of MUTEK.

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Le Black Noise était un duo formé de Olivier Borzeix (sauts, White Flower, Ste-Sophie, Hirilorn, Bowly) et de James Schidlowsky. La définition du bruit noir n'existant pas, nous avons décidé qu'il serait l'opposé du bruit blanc. En bref, le bruit blanc est formé de toutes les fréquences du spectre sonore humainement audible aléatoirement. Nous avons donc défini le bruit noir comme «aucunes fréquences mais contrôlé». Par «aucunes fréquences» nous entendons «no input/pas d'intrants», c'est-à-dire un «loop» ou boucle de feedback réalisée en prenant la sortie d'une console de mixage ou d'une machine et en la mettant dans l'entrée du même appareil. Donc, les machines sont elles-mèmes sources de son : leurs bruits internes, les mouvements d'électrons dans les circuits.

Olivier travaillait le côté numérique avec un ordinateur, tandis que James travaillait le côté analogique, avec deux consoles de mixage, des pédales d'effet, et des égalisateurs. Chacun travaille avec son propre système de loops. Ces deux systèmes sont ensuite connectés l'un à l'autre : un autre loop est donc formé.

Les sons produits dépendent de tellement de facteurs qu'il est difficile et parfois mème impossible de prévoir le résultat sonore. Un grand changement dans le son peut ètre produit par une modification très subtile d'un paramètre; de la même manière, une intervention drastique peut aussi bien produire une altération sonore quasi-imperceptible. La maîtrise de nos instruments est peut-ètre une illusion. Nous essayons d'éviter de faire du gros noise (à la manière de l'école Japonaise), nous visons plutôt un son calme et texturé mème si toujours un peu dangereux.

Le duo a joué en direct à deux reprises en 2005, y compris Le Placard, dans le cadre de MUTEK.